Tomates, aubergines, concombres et citrouilles, le panier de Yukio OKI est remplis de légumes cueillis… sur le toit d’un immeuble de Tokyo, devenu terrain de cultures maraîchères comme d’autres bâtiments de la capitale japonaise. Confronté aux problèmes de toutes les mégapoles – réchauffement climatique démultiplié, craintes pour la sécurité alimentaire, chômage.
Tokyo pousse entreprises et administrés à se lancer dans la culture maraîchère urbaine. Son gouverneur Shintaro ISHIHARA encourage les propriétaires d’immeubles à couvrir leurs toits de jardins potagers pour lutter contre le phénomène d' »îlot de chaleur urbain », qui rend particulièrement dramatique le réchauffement climatique dans les grandes villes. Outre l’activité humaine (voitures, chauffages, climatiseurs, etc.) productrice de chaleur, le goudron des routes, les vitres des immeubles captent en effet les rayons du soleil, augmentant la température des cités. Parmi les projets lancés pour contrer ce phénomène, des patates douces sont cultivées sur un toit d’immeuble par des filiales du groupe de télécommunications NTT. “